Des sommes énormes sont englouties dans la construction des digues et de jetées d'abord à claire-voie, puis en pierre. Le chantier reste permanent, une foule d'ouvriers s'y relaient continuellement. Inlassablement, ils retirent d'importants volumes de sable (les courants marins accumulent devant son entrée une très volumineuse masse de sable. C'est la fameuse Barre qui donnera son nom à l'endroit). Mais rien n'y fait, la Barre se reforme en permanence. Son franchissement demeure périlleux en cette seconde partie du dix-neuvième siècle. Les statistiques sont là pour le démontrer. 57 557 vaisseaux la passent de 1857 à 1905 ... Sur ce nombre, on déplore la perte de trente trois voiliers et de six vapeurs, dix sept hommes d'équipage périssent noyés lors de ces naufrages.
En 1887, la concession du port est attribuée à la chambre de commerce. Les digues sont consolidées. En 1886, elle investit dans deux dragueurs à hélice. Cette même année, ils soustraient 600 000 tonnes de sable à la Barre. Des navires calant près de six mètres arrivent, à présent, à la franchir.
Source : Autrefois Bayonne de Philippe Salquain
En 1887, la concession du port est attribuée à la chambre de commerce. Les digues sont consolidées. En 1886, elle investit dans deux dragueurs à hélice. Cette même année, ils soustraient 600 000 tonnes de sable à la Barre. Des navires calant près de six mètres arrivent, à présent, à la franchir.
Source : Autrefois Bayonne de Philippe Salquain
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Bonjour, belles photos et belle qualité d'image pour la deuxième! Pour info, les dragueurs à demeure pour l'embouchure de l'Adour sont arrivés qu'en 1896, et les 600 000 m3 n'ont été dragué qu'en 1897, car les Bayonne I et II n'ont commencé à travailler quand Juillet 96!
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