Plusieurs cartes et livres de comptes mentionnent la présence d’un port à l’embouchure de l’Uhabia aux XVII et XVIIIe siècles. Ainsi la carte de Roussel de 1718 et celle de *Cassini (photo 1) de 1771 signalent le port de Bidart à côté de celui de Guétahry.
De même en 1727, le rapport de Lemasson, commissaire ordinaire de la Marine, détaille les différences du matériel de pêche de Bidart comparé à celui de Guéthary "leurs folles (filets) ont des mailles plus grandes et les emprises de leurs hameçons sont plus courtes et moins espacées sur les cordes ». L’état civil mentionne qu’en 1697 "décéda Martin de Larreguy, Sieur de Pascaolenia, d’un renversement de sa chaloupe, au port de Bidart".
L'enquête sur la flotte de commerce en 1683-1686 conservée aux archives de la chambre de commerce de Dunkerque signale que le port de Bidart "abrite 19 pinasses, alors qu'à la même époque on en compte 17 à Guéthary, 15 à Biarritz et 22 à Saint Jean de Luz. Emile Davril et Michel Etcheverry en concluent que plusieurs centaines de pêcheurs s'activaient au port de Bidart vers 1690.
Selon un mémoire de 1777 : "on comptait à Bidart 500 marins, plusieurs capitaines, et quantité d'officiers. Il y avait une flotille de pêche de 10 à 12 pinasses pour la pêche au thon en été et pour d'autres pêches en hiver, en outre on utilisait 3 ou 4 chaloupes pour la pêche de l'ange ou matras, et 20 à 30 autres pour la pêche à la sardine".
Le même mémoire mentionne également un port pour les navires marchands.
L'embouchure de la rivière de l'Uhabia abritait un petit chantier naval d'où sortaient des barques et des chaloupes de transport, de faible tirant d'eau.
Les hypothèses de la disparition du port de Bidart sont l'ensablement progressif de l'estuaire de l'Uhabia, et l'effondrement de la falaise de Parlementia.
De même en 1727, le rapport de Lemasson, commissaire ordinaire de la Marine, détaille les différences du matériel de pêche de Bidart comparé à celui de Guéthary "leurs folles (filets) ont des mailles plus grandes et les emprises de leurs hameçons sont plus courtes et moins espacées sur les cordes ». L’état civil mentionne qu’en 1697 "décéda Martin de Larreguy, Sieur de Pascaolenia, d’un renversement de sa chaloupe, au port de Bidart".
L'enquête sur la flotte de commerce en 1683-1686 conservée aux archives de la chambre de commerce de Dunkerque signale que le port de Bidart "abrite 19 pinasses, alors qu'à la même époque on en compte 17 à Guéthary, 15 à Biarritz et 22 à Saint Jean de Luz. Emile Davril et Michel Etcheverry en concluent que plusieurs centaines de pêcheurs s'activaient au port de Bidart vers 1690.
Selon un mémoire de 1777 : "on comptait à Bidart 500 marins, plusieurs capitaines, et quantité d'officiers. Il y avait une flotille de pêche de 10 à 12 pinasses pour la pêche au thon en été et pour d'autres pêches en hiver, en outre on utilisait 3 ou 4 chaloupes pour la pêche de l'ange ou matras, et 20 à 30 autres pour la pêche à la sardine".
Le même mémoire mentionne également un port pour les navires marchands.
L'embouchure de la rivière de l'Uhabia abritait un petit chantier naval d'où sortaient des barques et des chaloupes de transport, de faible tirant d'eau.
Les hypothèses de la disparition du port de Bidart sont l'ensablement progressif de l'estuaire de l'Uhabia, et l'effondrement de la falaise de Parlementia.
*photo 1 - cliquer sur la photo pour l'agrandir |
cliquer sur la carte postale pour l'agrandir |
cliquer sur la carte postale pour l'agrandir |
cliquer sur la carte postale pour l'agrandir |
cliquer sur la carte postale pour l'agrandir |
cliquer sur la carte postale pour l'agrandir |
de nos jours - cliquer sur la photo pour l'agrandir |
de nos jours - cliquer sur la photo pour l'agrandir |
de nos jours - cliquer sur la photo pour l'agrandir |
Commentaires
Enregistrer un commentaire