Si l'agriculture et le pastoralisme ont traversé les siècles et sont encore une réalité économique du village, Sare a accueilli des activités qui ont aujourd'hui totalement disparu.
L'abbé saratar Dominique Lahetjuzan écrit en 1810 : "il y a sur le territoire de Sare une trentaine de minières de fer petites ou grandes. Il y a près de cent ans qu'on les a abandonnées, soit qu'elles étaient peu abondantes, soit qu'on ait détruit la forge par manque de charbon".
Ainsi nous apparaissent les anciennes fonderies de Sare, que l'on sait situées au sud-est du village, en contrebas de la chapelle Sainte Catherine. Il reste aujourd'hui divers toponymes qui rappellent cette activité, comme Olhaldea "du côté de la forge" ou Olhachumia "la petite forge", autre exemple, le chemin qui part de la chapelle vers ces lieux-dits se nomme Olabidea "le chemin de la forge".
Les registres gascons signalent l’acquisition en 1527 de la "ferrerie" de Sare. Cette indication précise donne en partie l'ancienneté des forges, que l'on peut penser déjà actives à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle.
Au XVIIIe siècle ainsi qu'au siècle suivant, on retrouve encore une activité de petite métallurgie de transformation, qui n'est pas liée aux forges déjà citées. Les registres indiquent en effet pas moins de 18 forgerons et *ferblantiers entre 1770 et 1890.
*(celui qui fabrique ou qui vend des outils ou ustensiles en fer- blanc, souvent ménagers tels que les casseroles, bassines, assiettes, lanternes).
Le XIXe siècle voit également les débuts de la prospection *d'anthracite sur le territoire saratars. *(L'anthracite du grec anthrax - charbon, roche sédimentaire d'origine organique).
Le site est connu sous le nom de Houillères d'Ibanteli ou mines de Sare.
Les derniers vestiges sont les murs des trémies qui étaient en liaison avec les différents sites d'extraction par un câble aérien d'une portée de 300m et une voie de roulage de 900m équipée en rails Decauville, tout ceci fonctionnait en avril 1918 (photo 10).
En 1930, tous les travaux ont fourni seulement 245 tonnes de combustible schisteux qui trié a donné 189 tonnes d'anthracite. 41 tonnes ont été vendues au prix de 90francs la tonne, 15 tonnes ont été livrées gracieusement à titre d'échantillons.
En septembre 1931, les travaux sont abandonnés sur toute l'étendue de la concession et du bassin houiller de Sare.
Enfin en 1940 la Société Maningue & Personnaz acheta au concessionnaire le stock de charbon et alimentèrent quelques chaudières bayonnaises et comme en témoigne Georges Vié en dehors des cendres à évacuer chaque matin, le feu tenait sans difficulté toute la nuit sans rechargement.
En fin d'article itinéraire de randonnée pour découvrir les Houillères d'Ibanteli.
Bibliographie : Eric Dupré & Christian Saint-Arroman - Sare - Ekaina 1993.
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L'abbé saratar Dominique Lahetjuzan écrit en 1810 : "il y a sur le territoire de Sare une trentaine de minières de fer petites ou grandes. Il y a près de cent ans qu'on les a abandonnées, soit qu'elles étaient peu abondantes, soit qu'on ait détruit la forge par manque de charbon".
Ainsi nous apparaissent les anciennes fonderies de Sare, que l'on sait situées au sud-est du village, en contrebas de la chapelle Sainte Catherine. Il reste aujourd'hui divers toponymes qui rappellent cette activité, comme Olhaldea "du côté de la forge" ou Olhachumia "la petite forge", autre exemple, le chemin qui part de la chapelle vers ces lieux-dits se nomme Olabidea "le chemin de la forge".
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Les registres gascons signalent l’acquisition en 1527 de la "ferrerie" de Sare. Cette indication précise donne en partie l'ancienneté des forges, que l'on peut penser déjà actives à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle.
Au XVIIIe siècle ainsi qu'au siècle suivant, on retrouve encore une activité de petite métallurgie de transformation, qui n'est pas liée aux forges déjà citées. Les registres indiquent en effet pas moins de 18 forgerons et *ferblantiers entre 1770 et 1890.
*(celui qui fabrique ou qui vend des outils ou ustensiles en fer- blanc, souvent ménagers tels que les casseroles, bassines, assiettes, lanternes).
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Le XIXe siècle voit également les débuts de la prospection *d'anthracite sur le territoire saratars. *(L'anthracite du grec anthrax - charbon, roche sédimentaire d'origine organique).
Le site est connu sous le nom de Houillères d'Ibanteli ou mines de Sare.
Les derniers vestiges sont les murs des trémies qui étaient en liaison avec les différents sites d'extraction par un câble aérien d'une portée de 300m et une voie de roulage de 900m équipée en rails Decauville, tout ceci fonctionnait en avril 1918 (photo 10).
En 1930, tous les travaux ont fourni seulement 245 tonnes de combustible schisteux qui trié a donné 189 tonnes d'anthracite. 41 tonnes ont été vendues au prix de 90francs la tonne, 15 tonnes ont été livrées gracieusement à titre d'échantillons.
En septembre 1931, les travaux sont abandonnés sur toute l'étendue de la concession et du bassin houiller de Sare.
Enfin en 1940 la Société Maningue & Personnaz acheta au concessionnaire le stock de charbon et alimentèrent quelques chaudières bayonnaises et comme en témoigne Georges Vié en dehors des cendres à évacuer chaque matin, le feu tenait sans difficulté toute la nuit sans rechargement.
En fin d'article itinéraire de randonnée pour découvrir les Houillères d'Ibanteli.
Bibliographie : Eric Dupré & Christian Saint-Arroman - Sare - Ekaina 1993.
l'Ibanteli - cliquer sur l'image pour l'agrandir |
le col de Lizarrieta - cliquer sur l'image pour l'agrandir |
l'Atxuria - cliquer sur l'image pour l'agrandir |
le site des Houillères - cliquer sur l'image pour l'agrandir |
le site des Houillères - cliquer sur l'image pour l'agrandir |
photo 10 - cliquer sur l'image pour l'agrandir |
Dolmen et Atxuria - cliquer sur l'image pour l'agrandir |
itinéraire de randonnée découverte Houillères Ibanteli |
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