Près de l'église Saint-Martin le château Gramont, inspiré de la Malmaison, est construit en 1805 en hommage à Napoléon Ier à Biarritz.
Né sous le Premier Empire, c’est cependant sous le Second Empire que le château Gramont connaît son heure de gloire, à l’époque où il appartient à Jules Labat, maire de Bayonne. En 1854, en effet, la résidence est choisie pour accueillir le couple impérial. L’impératrice Eugénie souhaite alors faire découvrir la ville de son enfance à Napoléon III. C’est l’avenir de Biarritz qui est en jeu, car l’Empereur, rapidement tombé sous le charme biarrot, décide d’y acquérir des terrains pour construire le domaine impérial.
De style Louis XVI, le château Gramont dispose de nombreuses pièces de réception. On raconte que c’est dans son parc que les premiers plans de la future Villa Eugénie sont présentés au couple impérial.
Quelques années plus tard, oubliant cette visite historique, Jules Labat fait détruire sa résidence pour y reconstruire un château dans le goût nouveau. L’édifice voit le jour en 1866, sous la direction de l’architecte Alphonse Bertrand.
Surnommé « la folie Boulart », le château est construit dans le style extravagant que prise la haute bourgeoisie de la fin du XIXe siècle à Biarritz.
En 1877, M. et Mme Boulart, riches industriels landais, font dessiner un château par les architectes Duc et Roux, pour occuper une parcelle d’environ cinq hectares qu’ils possèdent à Biarritz. Ce n’est qu’en 1883, plus de cinq ans après la fin des travaux, que les propriétaires s’y installent.
Tout l’agencement de la demeure évoque un train de vie luxueux. Au rez-de-chaussée, les nombreuses pièces d’apparat sont chauffées par un astucieux système nommé atrium. Un escalier de marbre monumental permet d’accéder aux deux étages supérieurs. Les sous-sols laissent également supposer une importante domesticité, puisqu’on y trouve une cuisine, une pâtisserie, un chai, de nombreuses caves.
Côté jardin, le château est agrémenté de deux pavillons. Les écuries et les dépendances se répartissent dans le parc aménagé de fontaines et de bassins.
Après la disparition de M. Boulart, la propriété est louée par de grands aristocrates et le roi d’Angleterre y séjourne à plusieurs reprises au début des années 1900.
Mais, cette Belle-Époque dure peu. Durant la Première Guerre mondiale, la Croix-Rouge occupe le château, puis le pensionnat Notre-Dame-de-Sion s’y installe en 1920. Le domaine est peu à peu démembré et le château revient aux religieuses de l’Union Saint-Dominique en 1962.
Le château Boulart est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1975.
Né sous le Premier Empire, c’est cependant sous le Second Empire que le château Gramont connaît son heure de gloire, à l’époque où il appartient à Jules Labat, maire de Bayonne. En 1854, en effet, la résidence est choisie pour accueillir le couple impérial. L’impératrice Eugénie souhaite alors faire découvrir la ville de son enfance à Napoléon III. C’est l’avenir de Biarritz qui est en jeu, car l’Empereur, rapidement tombé sous le charme biarrot, décide d’y acquérir des terrains pour construire le domaine impérial.
De style Louis XVI, le château Gramont dispose de nombreuses pièces de réception. On raconte que c’est dans son parc que les premiers plans de la future Villa Eugénie sont présentés au couple impérial.
Quelques années plus tard, oubliant cette visite historique, Jules Labat fait détruire sa résidence pour y reconstruire un château dans le goût nouveau. L’édifice voit le jour en 1866, sous la direction de l’architecte Alphonse Bertrand.
Surnommé « la folie Boulart », le château est construit dans le style extravagant que prise la haute bourgeoisie de la fin du XIXe siècle à Biarritz.
En 1877, M. et Mme Boulart, riches industriels landais, font dessiner un château par les architectes Duc et Roux, pour occuper une parcelle d’environ cinq hectares qu’ils possèdent à Biarritz. Ce n’est qu’en 1883, plus de cinq ans après la fin des travaux, que les propriétaires s’y installent.
Tout l’agencement de la demeure évoque un train de vie luxueux. Au rez-de-chaussée, les nombreuses pièces d’apparat sont chauffées par un astucieux système nommé atrium. Un escalier de marbre monumental permet d’accéder aux deux étages supérieurs. Les sous-sols laissent également supposer une importante domesticité, puisqu’on y trouve une cuisine, une pâtisserie, un chai, de nombreuses caves.
Côté jardin, le château est agrémenté de deux pavillons. Les écuries et les dépendances se répartissent dans le parc aménagé de fontaines et de bassins.
Après la disparition de M. Boulart, la propriété est louée par de grands aristocrates et le roi d’Angleterre y séjourne à plusieurs reprises au début des années 1900.
Mais, cette Belle-Époque dure peu. Durant la Première Guerre mondiale, la Croix-Rouge occupe le château, puis le pensionnat Notre-Dame-de-Sion s’y installe en 1920. Le domaine est peu à peu démembré et le château revient aux religieuses de l’Union Saint-Dominique en 1962.
Le château Boulart est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1975.
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