Au Pays Basque, le makila ou makhila, bâton de néflier, est plus qu’un
compagnon de marche intemporel, qu’un objet de décoration ou de défense.
Le makhila apparaît pour la première fois au Xème siècle, mais le bouche à oreille témoigne d'une origine plus ancienne. Il faut remonter à 1784 pour parler des premières générations d’hommes à avoir fabriqué le makhila.
Si aujourd’hui les rondeurs des collines du Pays Basque évoquent la douceur et la sérénité, il en a pas toujours été ainsi. A l’époque, le bâton de marche robuste, creusé dans le bois de néflier, était une arme de défense redoutable en cas de mauvaise rencontre. Dans ce temps-là, les Basques avaient dit-on, un goût prononcé pour les lances, piques et dards divers. Le Basque marchait avec sa canne à la main ou caché dans la jambe de son pantalon, prêt à intervenir en cas de coup dur.
Les pélerins sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle ont utilisé le makhila, mais aussi les bergers et les contrebandiers, tous confrontés à de nombreux dangers.
Durant la première moitié du XXe siècle, les fabricants se multiplient. Certains simplifient l’objet à des fins commerciales et le fabriquent ou le font fabriquer en série de manière industrielle.
La fabrication du makhila suit dès lors deux chemins distincts : celui de l’industrie et celui de l’artisanat. La famille *Ainciart Bergara à Larressore opte pour le maintien de sa fabrication artisanale. Les générations se succèdent avec une attention particulière portée à la qualité et à l’authenticité du makhila de Larressore.
Le choix d’un mode de fabrication artisanal est le choix du respect de la tradition.
*L’atelier compte six artisans. L’entreprise est inscrite depuis 2011 à l’inventaire des Métiers d’Art Rares de l’UNESCO. Elle a également été labellisée, en 2011, EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant) Cent ans et Plus. Les makhilas sont réalisés sur commande et personnalisés (nom, prénom et devise de la personne à qui il est destiné).
Le makhila apparaît pour la première fois au Xème siècle, mais le bouche à oreille témoigne d'une origine plus ancienne. Il faut remonter à 1784 pour parler des premières générations d’hommes à avoir fabriqué le makhila.
Si aujourd’hui les rondeurs des collines du Pays Basque évoquent la douceur et la sérénité, il en a pas toujours été ainsi. A l’époque, le bâton de marche robuste, creusé dans le bois de néflier, était une arme de défense redoutable en cas de mauvaise rencontre. Dans ce temps-là, les Basques avaient dit-on, un goût prononcé pour les lances, piques et dards divers. Le Basque marchait avec sa canne à la main ou caché dans la jambe de son pantalon, prêt à intervenir en cas de coup dur.
Les pélerins sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle ont utilisé le makhila, mais aussi les bergers et les contrebandiers, tous confrontés à de nombreux dangers.
Durant la première moitié du XXe siècle, les fabricants se multiplient. Certains simplifient l’objet à des fins commerciales et le fabriquent ou le font fabriquer en série de manière industrielle.
La fabrication du makhila suit dès lors deux chemins distincts : celui de l’industrie et celui de l’artisanat. La famille *Ainciart Bergara à Larressore opte pour le maintien de sa fabrication artisanale. Les générations se succèdent avec une attention particulière portée à la qualité et à l’authenticité du makhila de Larressore.
Le choix d’un mode de fabrication artisanal est le choix du respect de la tradition.
Atelier Ainciart Bergara à Larressore |
*L’atelier compte six artisans. L’entreprise est inscrite depuis 2011 à l’inventaire des Métiers d’Art Rares de l’UNESCO. Elle a également été labellisée, en 2011, EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant) Cent ans et Plus. Les makhilas sont réalisés sur commande et personnalisés (nom, prénom et devise de la personne à qui il est destiné).
Commentaires
Enregistrer un commentaire