Connu autrefois sous le nom d'église, lorsque Serres était une paroisse à part entière, et sous le nom de chapelle depuis 1845 (date du partage de Serres entre Ascain et Saint Jean de Luz), la chapelle et son fronton sont discrètement à l'écart, dans un écrin de chênes et de platanes.
Que ce lieu de culte soit placé sous le patronage de Saint-Jacques n'est pas fortuit. Par Serres passait l'un des nombreux chemins jacquaires secondaires.
Témoin de ce passé, dans la forêt de Fagosse toute proche, une commanderie du XIIe siècle notée Xantakorenea, a donné son nom à l'endroit Chantaco est une déformation du castillan Santiago.
Il s’agit au XIe siècle d’un domaine rural, propriété du vicomte du Labourd, situé sur la rive droite de la Nivelle, dominant Ascain qui est installée sur la rive gauche, d’où l’étymologie prélatine serra (« hauteur non rocheuse, colline allongée »). De par sa position, Serres devient une étape sur le chemin de Compostelle, en provenance de Saint-Pée-sur-Nivelle ou d'Ahetze, vers Bera en passant par Ascain ou Sare. Elle offre aux pèlerins une église (Sanctus-Jacobus de Serre) et un hôpital. La loi du 12 juillet 1792 unit Serres, ainsi que certains quartiers de Sare, à Saint-Pée-sur-Nivelle, sous le nom de Beauregard. L’histoire marque encore la commune, redevenue entretemps indépendante, lors du passage des troupes napoléoniennes qui y établissent le « camp de la réserve » en novembre 1813, lors des batailles de la guerre d'indépendance espagnole (bataille de la Nivelle). La commune est partagée entre Ascain et Saint-Jean-de-Luz, par ordonnance du roi Louis-Philippe Ier, datée du 19 juillet 1845.
Que ce lieu de culte soit placé sous le patronage de Saint-Jacques n'est pas fortuit. Par Serres passait l'un des nombreux chemins jacquaires secondaires.
Témoin de ce passé, dans la forêt de Fagosse toute proche, une commanderie du XIIe siècle notée Xantakorenea, a donné son nom à l'endroit Chantaco est une déformation du castillan Santiago.
Le toponyme Serres (qui se prononce Serrés) apparaît sous les formes Villa quœ dicitur Asseres (1083 et vers 1140, cartulaire de Bayonne), serres (1193) et Sanctus-Jacobus de Serres (1691, collations du diocèse de Bayonne).
Il s’agit au XIe siècle d’un domaine rural, propriété du vicomte du Labourd, situé sur la rive droite de la Nivelle, dominant Ascain qui est installée sur la rive gauche, d’où l’étymologie prélatine serra (« hauteur non rocheuse, colline allongée »). De par sa position, Serres devient une étape sur le chemin de Compostelle, en provenance de Saint-Pée-sur-Nivelle ou d'Ahetze, vers Bera en passant par Ascain ou Sare. Elle offre aux pèlerins une église (Sanctus-Jacobus de Serre) et un hôpital. La loi du 12 juillet 1792 unit Serres, ainsi que certains quartiers de Sare, à Saint-Pée-sur-Nivelle, sous le nom de Beauregard. L’histoire marque encore la commune, redevenue entretemps indépendante, lors du passage des troupes napoléoniennes qui y établissent le « camp de la réserve » en novembre 1813, lors des batailles de la guerre d'indépendance espagnole (bataille de la Nivelle). La commune est partagée entre Ascain et Saint-Jean-de-Luz, par ordonnance du roi Louis-Philippe Ier, datée du 19 juillet 1845.
Le quartier Serres est situé en direction de Saint Jean de Luz. On y accède en prenant la route en face de la ZA Lanzelai (centre équestre Sainte Hélène). La route de Serres vous conduit en 1km 500 environ jusqu’à la chapelle qui se trouve sur la droite.
La chapelle de Serres à Ascain |
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