Le lavage du linge

Blanchir le linge autrefois dans les campagnes du Pays basque, avant l'apparition des fontaines, se faisait en descendant au bord du ruisseau.

Lavandière à Socoa (Labourd) au début du XXe siècle 
Les femmes y lavaient leur linge à la main, utilisant l'eau courante du ruisseau pour rincer les vêtements. Cette pratique demandait beaucoup de temps et d'efforts, car il fallait frotter les tissus contre des pierres ou des planches de bois spécialement aménagées pour faciliter le lavage. Les produits de blanchiment utilisés étaient souvent naturels, comme la cendre de bois, qui était efficace pour nettoyer et désinfecter les vêtements.

Lavandière à Uhart-Cize (Basse Navarre) au début du XXe siècle 
La proximité de l'eau courante était essentielle non seulement pour le rinçage, mais aussi pour emporter les saletés et les résidus de savon ou de cendre. Cette activité était aussi un moment de sociabilité, où les femmes se retrouvaient pour discuter et échanger des nouvelles tout en accomplissant leur tâche.

L'arrivée des fontaines et des lavoirs publics dans les villages a progressivement transformé ces pratiques, offrant un lieu plus pratique et aménagé pour le lavage du linge, réduisant ainsi la nécessité de se rendre au ruisseau.

Lavandière à Tardets-Sorholus (Soule) au début du XXe siècle


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