Pays Basque 1900

Les Baigorriars, à travers les siècles, ont su préserver leur identité unique tout en s'adaptant aux changements économiques et sociaux. Leur histoire est marquée par une forte résilience, une fierté culturelle, et une connexion profonde avec leur terre et leurs traditions.

Les plus beaux mollets

Les concours de mollets, ou compétitions de jambes, étaient populaires autrefois au Pays basque. concours de mollets lors d'un mariage au début du XXe siècle Ces concours se déroulaient souvent lors de mariages, festivals, de foires ou de compétitions de beauté, et visaient à élire les plus beaux mollets, principalement chez les femmes mais parfois aussi chez les hommes. Les critères de jugement portaient principalement sur la forme, la fermeté, la symétrie et l'esthétique générale des mollets. Elles étaient souvent vues comme des événements amusants et légers, apportant une touche de frivolité et de divertissement dans la vie quotidienne. concours de mollets au début du XXe siècle

Le lavage du linge

Blanchir le linge autrefois dans les campagnes du Pays basque, avant l'apparition des fontaines, se faisait en descendant au bord du ruisseau. Lavandière à Socoa (Labourd) au début du XXe siècle Les femmes y lavaient leur linge à la main, utilisant l'eau courante du ruisseau pour rincer les vêtements. Cette pratique demandait beaucoup de temps et d'efforts, car il fallait frotter les tissus contre des pierres ou des planches de bois spécialement aménagées pour faciliter le lavage. Les produits de blanchiment utilisés étaient souvent naturels, comme la cendre de bois, qui était efficace pour nettoyer et désinfecter les vêtements. Lavandière à Uhart-Cize (Basse Navarre) au début du XXe siècle La proximité de l'eau courante était essentielle non seulement pour le rinçage, mais aussi pour emporter les saletés et les résidus de savon ou de cendre. Cette activité était aussi un moment de sociabilité, où les femmes se retrouvaient pour discuter et échanger des nouvelles to

La chapelle du Sacré-Cœur d'Hasparren

La chapelle du Sacré-Cœur d'Hasparren, également connue sous le nom de chapelle des Missionnaires, possède une histoire riche qui témoigne de son importance pour la communauté locale. Voici un résumé de ses moments clés : 1841 : Fondation de la chapelle par l’abbé Garat dans la maison des Missionnaires. Elle est rapidement devenue trop petite pour accueillir tous les fidèles. 1925 : Lancement d’un projet de reconstruction pour une chapelle plus grande, initié par le chanoine Pierre Lopez de la Vega, sixième supérieur de la maison des Missionnaires. 1928-1931 : Construction de la nouvelle chapelle, réalisée par les architectes Hiriart, Lafaye, Tribout et Beau. La bénédiction finale est donnée par le chanoine Landerretche en 1931. 1935 : Ajout de verrières et de mosaïques de style Art déco par l’atelier des Frères Mauméjean, ajoutant une richesse décorative qui contraste avec l’architecture néo-Renaissance de l’édifice. 8 décembre 1936 : Consécration de la chapelle par Monseigneur Ho

La maison du fou à Ascain

Près du pont Romain à Ascain, on aperçoit une construction insolite pour la région. Datant du début des années 1930, la maison du décorateur de cinéma américain Ferdinand Pinney Earle (1878 - 1951) est semblable aux constructions en briques crues séchées au soleil des villages indiens de l'Arizona ou du Nouveau Mexique. la maison ressemble à un décors de cinéma de l'époque. Ces formes molles évoquent aussi le style de construction développé à Barcelone par Gaudi. Massive, dessinée selon un plan en forme de revolver (suite à un pari fait avec le grand architecte Frank Lloyd Wright) et comportant plusieurs élévations semblables à des minarets, cette curiosité architecturale est très vite appelée par les gens du coin Eroen etxea « la maison du fou ». Pendant les années où Ferdinand Earle et sa femme y ont résidé, de nombreuses personnalités en ont été les hôtes : Marlene Dietrich, Charlie Chaplin, Abel Gance, Louis Jouvet, Mistinguett, Joséphine Baker, Maurice

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