Orègue - Oragarre est un village de Basse-Navarre, situé dans le pays de Mixe. Il partage ses frontières avec les communes de La Bastide-Clairence, Ayherre, Isturits, Saint-Martin-d'Arbéroue, Bardos, Méharin, Bidache, Arraute-Charritte et Amorots-Succos.
 |
Le village d'Orègue - Oragarre dans les années 1930 |
Son nom basque, Oragarre, signifie "lieu exposé, en vue" selon Jean-Baptiste Orpustan. Les habitants du village sont appelés les Oragartars.
 |
Le village d'Orègue - Oragarre dans les années 1930 |
Orègue s'est développée au fil des siècles, préservant les traces des événements marquants de son histoire, étroitement liée à celle de la Navarre
 |
Le village d'Orègue - Oragarre dans les années 1920 |
 |
Le village d'Orègue - Oragarre dans les années 1920 |
Les seigneurs d’Oregai ont donné leur nom à la commune. Présents sur le territoire dès le Moyen Âge, ils y possédaient un château. Le village était également sous l’influence de deux autres familles nobles, les Tartegarai et les d’Izozte, ces derniers étant propriétaires d’au moins trois maisons et d’un moulin.
À partir de la Renaissance, les maisons nobles d’Oregai et de Tartegarai s’opposent à la reine de Navarre, Jeanne d’Albret, durant les conflits religieux qui divisent la province. Cette rébellion leur vaut d’être emprisonnés jusqu'à la fin de leurs jours.
Le village d’Orègue est l’un des plus grands témoins de l’histoire liturgique du Pays Basque. Après le Concile de Trente au XVIe siècle et les guerres de Religion en Navarre, l’art des retables se développe, mettant en avant des représentations figuratives à vocation pédagogique pour la foi chrétienne.
La paroisse d’Orègue commande alors l’un des plus beaux retables de la province, qui traverse la Révolution française sans subir de dommages, malgré cette période troublée pour les biens de l’Église.
 |
Le village d'Orègue - Oragarre |
 |
Le village d'Orègue - Oragarre dans les années 1950 |
Le seul blason d’Orègue est celui de la Basse-Navarre : « De gueules aux chaînes d’or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d’une émeraude au naturel. »
Commentaires
Enregistrer un commentaire